Le petit monde de Freya

Pour cet opéra Mozart a écrit sa musique la plus ombrageuse, la plus haletante, la plus extrême,  mais aussi la plus parfaite - à l'exception  peut-être du Concerto pour Clarinette.  En cet ouvrage inspiré, le contenu sexuel est porteur d’une telle hystérie qu'autour du séducteur et avec lui, tous les personnages sont hors d’haleine et hors d’eux-mêmes, en une telle variété de comportements d’ivresse et de néant, de positif suprême et de négatif absolu, que nous devons forniquer avec lui, comme lui, sans connaître le repos. Nous poursuivons une aventure dans les éléments sombres de l’homme, sans jamais quitter la plus noire, la plus désespérée, des beautés jamais élucidées.

 

 

Sam 16 aoû 2014 Aucun commentaire