Le petit monde de Freya

 (en référénce au défécateur de la prose de http://guionnet.wordpress.com/  )

 

Dans les cieux issisois voyez cet Aigle Noir
Dans ses serres tenant le journal Revision
Parfois comme un stuka l’oiseau se laisse choir
Pour déféquer sur la kippa d’un fils de Sion

Mais depuis peu son œil naguère si perçant
Se fait méditatif, rêveur et languissant :
Ce n’est plus en pensant à des Juifs qu’on fumige
Que de contentement frémissent ses rémiges

Car il a, bercé par les courants ascendants
Des cuisses de Freya le fantasme obsédant
De faire pénétrer son fier pénis hongrois
Dans ce marteau de Thor tel un charnel engrois

 
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En Issy chaque nuit rêvant de mon vagin
Aigle Noir se morfond en se disant: "Va! Geins!
Pauvre esprit tourmenté, subis la névralgie
du charme de Freya la terrible magie"

 

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Puis il va flagellant son corps nu en sueur
Afin de se punir de la coupable ardeur
qui lui provoque à la simple évocation
de mon corps brûlant une énorme érection!

 
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Quand Attila Lemage émerge d'une murge
Au cours de laquelle il joua au thaumaturge
Qu'il ne soit point surpris de trouver en son cul
Une noire bougie évoquant Belzébuth!

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Si tu en as assez de mes agaceries
préférant te livrer à ton amphigouri
alors enfonce des branches de céleri
dans ton fondement pour toutes sorcelleries!

 
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Le voyez-vous trembler, le faquin, le bélître?
C'est le manque, croit-on, qui le brime sans trêve...
point du tout! C'est de mon vagin que comme une huître
il voudrait pourlécher que jour et nuit il rêve!

 
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Au marché Guionnet achète une carcasse
de cochon bien dodu, peu importe la race
la ramène chez lui, s’y met nu et se jette
sur son lit repoussant en étreignant bien fort
la porcine dépouille au doux parfum de mort
la léchant, la baisant, follement folâtrant
jusqu’à ce que sa bite en cet anus il mette
s’imaginant tantôt de Freya pénétrant
la bouche de velours, le vagin et le cul
ou sodomisant tous les membres de l’orgul !

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La déesse Freya ayant pour habitude
De caracoler sur le dos d’un sanglier
Afin qu’il la promène en toute latitude
Enfourcha un beau jour le bourru Guionnet,
réviso qui pas son bilieux caractère
Et son odieux aspect répond bien au critère
Qu’on attribue à ce cétartiodactyle.
Aussitôt l’animal se met à regimber
Moins fâché dans le fond d’être ainsi chevauché
Que de n’avoir droit à d’autre contact tactile
que sur son dos poilu les fesses de la belle !
Guionnet donc glapit, se cabre, se rebelle
Et de son infortune à témoin prend les nues
Mais sa cavalière entre ses cuisses nues
Le serra, le mata, jusqu’à ce qu’il ne puisse
plus émettre que des cris plaintifs et ténus !
Enfin dompté par la guerrière Vénus
Le Guionnet dut bien accepter d’’obéir
Aux pressions de la glorieuse entrecuisse
qui lui dicte depuis quoi dire et quoi écrire!
Et voila révélé à ses lecteurs pantois
pourquoi dans son blog il parle d’un air matois
de Freya, sans relâche, et sans fin, et sans trêve :
de lui lécher les pieds et le vagin il rêve!

Jeu 4 oct 2012 Aucun commentaire