Le petit monde de Freya

Anton Bruckner entama la composition de cette Troisième Symphonie en fin d’année 1872 et l’acheva l’année suivante. En septembre 1873, le compositeur profita d’une visite rendue à Wagner dans la villa Wahnfried pour lui présenté celle en cours ainsi que la précédente. Le désir le plus cher de Bruckner était que l’homme de Bayreuth acceptât la dédicace de cette Troisième Symphonie, ce que le maître fit mais en priant son auteur de supprimer les nombreuses citations de ses opéras que Bruckner avait incluses dans la partition ! Ce fut fait dès l’année suivante, mais jusqu’à 1889, le compositeur ne fera pas moins de quatre nouvelles rédactions de cette symphonie .

 

Ce quatrième et dernier mouvement est une lente mais fiévreuse montée, introduite par les cordes, vers un orgasme divin. C’est cette inexorable ascension que j’ai tenté de mettre en scène dans ce clip pour en exprimer charnellement l’érotisme implacable; la païenne éjaculation des cuivres brucknériens y accompagne les paroxysmes de ma masturbation intégrale, la symbiose de deux exaltant les caractères propres, les valeurs traditionnelles d’une Race dont les expressions artistiques constituent le flambeau inextinguible du spiritualisme aryen.

 

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