Le petit monde de Freya
J'aime tant piétiner vos corps nus et virils
Meurtrir toutes vos chairs sous mes talons aiguilles
Et dans le crissement que font mes bas résille
Voir naître, puis briller, des larmes sous vos cils
En vain m'implorez-vous de trancher vos liens
Ne nourrissez plus si fallacieux espoir
Vos objurgations ne sauraient m'émouvoir :
Vos cris flattent trop mon orgueil ovarien!
Ignorant méchamment vos supplications
En vous infligeant ces humiliations
J'agace du talon vos flacides phallus
Dépitée de ne pas leur voir plus de tonus !
Je décide alors de vous pendre au plafond
Par les pieds, et qu'au sol traînent donc vos cheveux
Pour cela j'utilise un plan ingénieux
Qui par affux de sang forcera l'érection
Vous voila hissés par la force d'un palan
Tête en bas comme autant d'ahuris chiroptères
Jouets entre les mains d'une accorte sorcière
Dont le rire moqueur insulte vos tympans
Mais voici qu'enfin vos queues prennent du volume
C'est que dans la douleur vos désirs se rallument
Mes lèvres s'ouvrent en un sourire cruel
Pendant que je saisis ma cravache usuelle
Je caresse vos glands du bout de ma badine
Joue à faire tourner vos pauvres corps pendus
Me délecte de voir vos muscles distendus
Et vos couilles gonflant au-dessus de vos pines !
Jézabel la cruelle, antan reine de Tyr
N'aimait point tant que moi voir souffrir ses martyrs
Alors soudain j'abats mon redoutable stick
Sur vos bourses et sur vos misérables triques !
Pivotant sur votre axe afin de m'échapper
Involontairement vos fesses vous m'offrez
Je redouble d'ardeur pour bien les honorer
Levant haut ma cravache afin de les strier
De sillons cramoisis , de sanglantes zébrures .
Votre sang s'échappant de toutes ces coupures
Forme sur vos thorax de vermeilles marbrures
Dont la vue m'excite et grand plaisir me procure!
Mais foin de vous voir sans arrêt tournicoter !
J'ai trouvé un moyen pour vous stabiliser
Dans vos anus offerts place un godemichet
Et d'un lien de cuir lie entre eux les deux objets!
Comme il est amusant de voir votre infortune !
Vos corps verticaux et vos queues inclinées à
Quarante cinq degrés forment comme une rune
Du pays où sont les forêts d'épicéas
Une rune vivante , ancestrale et celtique ,
Archétype souffrant , caprice de druidesse
Qui dans ses rêves d'un système gynarchique
Aime à s'imaginer en Führerin SS !