Le petit monde de Freya

Le fétichisme est non seulement acceptable, mais encore nécessaire, au nom d’une  conception supérieure, héroïque et aristocratique de l’existence - mais pas au nom de n’importe quel idéal. Car pour nous, appartient à l’élite non la « meilleure » dans le sens du « darwinisme social » ou la plus performante au sens du libéralisme économique, mais celle chez qui l’ethos domine et conduit le pathos, celle qui a le sens d’une supériorité vis-à-vis de tout ce qui n’est que simple appétit d’argent, celle qui a fait sienne le principe d’être soi-même, avec un style activement impersonnel, l’amour de la discipline, et une disposition héroïque à une sexualité dominante. 

 Par sa propre radicalité idéologique, par sa critique sans compromis du monde moderne, le fétichisme affiche un point de vue nettement « antibourgeois », mais en le contestant « par le haut » et non « par le bas », car l’ « antibourgeoisisme »  de gauche, antiraciste et universaliste, doit être rejeté parce qu’il mène encore plus bas. Le règne du moralisme bourgeois est pire encore, plus destructeur et plus décomposant, que ne l’a jamais été n’importe quelle déliquescence sexuelle - mais la musique des Grands Maîtres Allemands du XIX° siècle est la force la plus héroïque de l’Art Aryen; la preuve en images :