Mercredi 23 janvier
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15:07
De cet opéra Friedrich Nietzsche, dans son Ecce Homo, avait écrit« Mais aujourd'hui encore, je cherche en vain une œuvre qui ait la même dangereuse fascination, la même effrayante et suave infinitude que Tristan et Isolde. »
Suavité que j’ai tenté de mettre en images de la même façon iconoclaste que l'audace harmonique dont fait preuve la mise en musique d'un poème que Wagner avait lui-même écrit d'après la légende
médiévale celtique de Tristan et Yseut. J’espère y avoir réussi, et gage d’y avoir même excellé : la postérité m’en sera témoin.
Par Freya von Asgard
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Mercredi 16 janvier
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17:29
Sixième opéra de Richard Wagner, "Lohengrin" porte la référence W W V 75 du catalogue de ses œuvres. Cet « opéra romantique en
trois actes » fut composé de 1845 à 1848, créé en 1850 et dure trois heures et demie. Le prélude de l'acte III est universellement considéré, tant par les musicologues les plus avertis que
par les chefs d'orchestre les plus renommés, comme le sommet de l'érotisme wagnérien. Dont acte :
Par Freya von Asgard
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Mercredi 9 janvier
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14:56
Proposer une intégrale des Concertos Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach est toujours une gageure, tant les interprétations abondent. Il me fallait donc créer un
écrin acoustique nouveau, à connotation vaginale pour lui donner un maximum d’intimité : j’ai donc réalisé ces six clips exclusivement avec des partenaires féminines, où toutes les
parties érotiques de nos corps – seins, fesses, clitoris - se font les solistes de ces six célèbres pages dans lesquelles Bach pousse au sublime son art du concerto.
Nos étreintes lesbiennes, illustrant à merveille l'acidité et la verdeur du quatrième, la fougue du troisième, le racé du premier et du cinquième,
l'italianité du deuxième et du sixième, résument l'essence de cette inspiration saphique où le lyrisme de l’œuvre de Bach prend tout son sens.
Par Freya von Asgard
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Mardi 8 janvier
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22:54
Pour ce poème symphonique daté de 1851, le compositeur utilisa sa Quatrième Étude d'exécution transcendante de 1839. La finalité de cette œuvre étant de transposer
en musique le trente-quatrième poème des "Orientales" de Victor Hugo, inspiré par le héros national ukrainien Ivan Mazepa, j'ai choisi une mise en scène des plus énergiques!
Par Freya von Asgard
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Lundi 31 décembre
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21:11
Issu d'une famille de militaires, Carl Orff, fils de parents bons musiciens, est né le 10 juillet 1895 à Munich, où il est mort le 29 mars 1982. Avec son célèbre «
Carmina Burana » il a voulu, de son propre aveu, écrire une « œuvre totale ». Le titre complet dit d’ailleurs : Chansons profanes pour solistes et choristes devant être chantées en réunion avec
instruments et images magiques. Il s’agit d’une cantate scénique, c’est à dire de chansons profanes pour chanteurs et choeurs comme le titre original le suggère. En effet, le recueil est
constitué de chants composés par des vagabonds et ecclésiastiques au cours du 13ème siècle. Au nombre de 46, Orff n’en retient pourtant que 24, à l’aide d’un exemplaire acheté en 1934 chez un
bouquiniste. La première partie est reprise également en dernier.
Il s’agit donc d’un spectacle païen présentant une sorte de cérémonie fétichiste célébrant la vie et les passions. (Il écrira plus tard deux œuvres
d’inspiration semblable qui viendront compléter la trilogie des Trionfi : Catulli Carmina et Trionfo de Afrodite). Dans l’interprétation que j’en donne avec un couple
d’amis, j’ai voulu restituer l’attitude du lâcher-prise émotionnel de la cantate mais aussi celle d’un paganisme charnel s’accomplissant en décharges orgasmiques, alliant théâtralité avec sens de
la mise en scène du plaisir, de la souffrance et de l’extase.
Par Freya von Asgard
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